Les plus grandes satisfactions que j’en retire sont avant tout d’ordre amical. Bien que ne m’étant pas engagée très avant dans la vie communautaire des blogueurs (je ne participe à aucun forum ni aux divers regroupements proposés par les plateformes d’hébergement), j’ai eu à cœur de visiter le plus de blogs possible dans les domaines qui me sont chers, en profitant de chaque lien s’offrant à mon curseur, et j’ai pris plaisir à faire partager mes coups de cœur à mes quelques lecteurs. J’ai pu, modestement, susciter des contacts -- et en bénéficier largement moi-même, grâces en soient rendues à celles et ceux d’entre vous qui n’ont pas hésité à promouvoir
Fears for Queers auprès de leur entourage. Je ne citerai qu’un seul nom à la fin de ce post, mais mes remerciements s’adressent, sans exception, à tous ceux qui m’ont contactée et encouragée au cours de l’année écoulée.
Mon plus grand regret est de ne meubler cet espace que chichement, et irrégulièrement. 52 posts en 365 jours, c’est peu, j’en conviens.
Je n’ai jamais envisagé de créer un blog journalier -- format adapté aux diaristes du net, que je respecte (du moins, certains d’entre eux), mais au nombre desquels je ne me compte pas. Il m’arrive cependant de me traiter de fainéante, surtout lorsque je rends visite à certains de mes confrères, comme
celui-ci, qui réussissent l’exploit d’alimenter leur site quasi quotidiennement, en maintenant imperturbablement une qualité et un intérêt égaux.
Du reste, mes ambitions sont assez limitées. Je ne suis pas une assidue des statistiques de visites (en toute franchise, je n’ai jamais consulté celles de
Fears -- j’ignore d’ailleurs comment on y parvient ; quant à
The Bi-Queen Way, elles plafonnent à 25 égarés par jour, ce dont je m’accommode fort bien), et je m’estime heureuse de compter quelques fidèles authentiques – et patients !... Pour tout vous dire, je suis encore surprise que le cercle de mes lecteurs excède celui de ma famille et de mes plus proches amis...
Au départ, j’ai créé
Fears for Queers comme contrepoint à un projet d’écriture. Je comptais m’atteler à une copieuse étude sur l’homosexualité dans le cinéma fantastique, et je voulais tester les éventuelles réactions à ce thème, voir s’il pouvait susciter un intérêt quelconque, et soumettre mes premières pages à l’attention de mes amis. Le résultat a dépassé mes espérances, grâce, en particulier, au monsieur que je nommerai tout à l’heure, et qui m’a ouvert une audience imprévue. J’ai immédiatement constaté à quel point l'entretien d’un blog peut être chronophage -- à moins d’user éhontément du
copier-coller, de se passer d’illustrations, de ne pas répondre aux commentateurs, et de renoncer à entretenir avec eux une correspondance annexe.
En cours d’année, l’étude que j’envisageais a totalement changé de sujet, et la rédaction des posts s’est donc dissociée du travail en cours. Désormais, l’écriture d’un article pour Fears fait vraiment partie de mes délassements, des plaisirs que je m’accorde en dehors du boulot -- d’où le ralentissement des publications… faut bien bosser un peu, quand même, et les activités ne m’ont pas fait défaut cette année...
Si j’ai pris un plaisir semblable à rédiger chacun des papiers que j’ai mis en ligne, c'est sans doute
celui-ci qui me tient le plus à cœur à ce jour. Il concrétise un rêve d’adolescente, et correspond à une rencontre très chaleureuse et gratifiante. Tenir un blog aurait probablement été un autre de mes rêves lorsque j’étais ado, autrement dit bien avant la généralisation de l’Internet. Le faire aujourd’hui, à mon âge avancé, me procure un bonheur égal et non moins juvénile, que j’espère partagé.
Mes projets pour
Fears en vue des douze prochains mois ?...
Essayer de renouer avec les études de films un peu copieuses et détaillées -- mais je sais d’avance que ce ne sera pas facile…
Poursuivre la découverte et la défense du cinéma fantastique
queer indépendant et CONTEMPORAIN -- américain, parce qu’il est le plus productif ; européen, lorsque se présenteront des opportunités stimulantes (quelques-unes semblent se profiler)…
Enfin, m’efforcer d’être un peu plus présente -- fut-ce brièvement --, peut-être en élargissant le spectre des sujets traités au-delà du seul cinéma, mais en demeurant dans le domaine de l’image (désolée, mes chéri(e)s… je ne causerai pas de littérature, je serais tentée d’en dire trop de mal… c’est un peu ma partie, et je manquerais par trop d’objectivité…)
Pour conclure, un grand merci à un ami très cher, pourvoyeur de lecteurs, remonteur de moral, relayeur de ma prose et botteur de mon prose quand il est trop flemmard, partageur (trop rare) de mes bouteilles, fourvoyeur de mon jugement, fossoyeur de ma pudeur, pourfendeur de ma modestie, sœur de cœur :
Daniel C. HALL.
Daniel, je te dédie cette chanson, et son interprète t'embrasse avec chaleur :
I've written a letter to Dani
by BBJane HUDSON :
Pensées à toi, Dani, et tendresses à tous…
On se retrouve à la prochaine récré ?...