lundi 19 janvier 2009

LA MORT SE PORTE BIEN

Si vous allez jeter un œil sur les commentaires de mon précédent post, vous découvrirez un cimetière.
Bien souvent, c'est mon cher Yrreiht qui a "la douleur de me faire part de...", etc...
Avec toute l'affection que j'ai pour lui, et qui est aussi profonde qu'éternelle, j'ai la douleur de lui faire part que : ça suffit !!!... PLUS DE MORTS !!!... (pas "+", hein ?... Plus !...)
Et je lui dédie cette jaquette (bien qu'il n'en soit pas...) qui résume assez bien sa philosophie :



Un grand film, au demeurant, ce J'enterre les vivants... Réalisé par Albert BAND (oh non !... pas de plaisanteries faciles, là !...) en 1958.
Enorme film de trouille !...
Un peu comme La Maison du Diable (The Haunting - Robert WISE - 1963), l'un des meilleurs films fantastiques à thématique lesbienne des années 60, que notre ami Benoît évoque sur son blog. Allez donc le visiter, et laissez-lui un commentaire, que Diable !...



Sinon, je vous rassure, je bosse sur Phibes à plein temps, en ce moment... Le post devrait être mis en ligne en fin de semaine...


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je m'attendais au fameux billet sur Phibes, que tu nous fais miroiter depuis une semaine (et qui mijote certainement dans ta tête depuis plus longtemps encore!), et à la place je trouve ces deux petites notules concernant deux films que j'adore... Je ne vais pas m'en plaindre!

En ce qui concerne le premier - "J'enterre les vivants" - je ne te remercierai jamais assez de me l'avoir fait découvrir. Le choc cinéphilique que j'ai eu en le voyant est comparable à celui que j'ai éprouvé devant des films comme "Carnival of Souls", ou "L'Incinérateur de cadavres"... C'est du lourd comme dirait l'autre!

Je me tends à moi même une perche bien commode pour consacrer une courte parenthèse de ce commentaire au film de Mulligan - "The Other" - que j'ai revu tout récemment, et que je fais figurer sans la moindre hésitation en tête de mon palmarès des "films de trouille". D'ailleurs, à quand un billet sur ton blog, chère BBJane? Il me semble que le thème de la gémellité fantastique, que tu as déjà plus ou moins abordé dans d'autres billets, devrait t'inspirer une analyse des plus intéressantes!

Pour finir, que dire de "The Haunting", sinon que c'est LE film-monument du cinéma d'épouvante. Qu'on le prenne au premier degré, basique, du "film de fantômes", ou qu'on se livre à une analyse plus alambiquée des différentes thématiques qui sous-tendent la narration cinématographique - dont celle du lesbianisme sous-jacent des deux héroïnes - "The Haunting" se révèle comme une œuvre ébouriffante, vertigineuse, et surtout... terrifiante! Là encore, j'ai hâte de lire l'un de tes prochains billets consacré à ce film... Mine de rien, j'ai l'impression que tu as un sacré boulot sur la planche pour 2009 chère BBJane! ;o)

Anonyme a dit…

Je rejoins le commentaire très pertinent de mon cher ami Damien : "j'enterre les vivants" atteint des sommets dans l'horreur psychologique, preuve absolue qu'il n'est point obligatoire de présenter des monstres pour faire peur (Jacques tourneur était un maitre en la matière).

Ce postulat rejoint d'ailleurs l'essence même du contenu de "The Haunting" ou 'The Other"...

Je vous réserve d'ailleurs, cher Damien, quelques oeuvres du même cru si l'idée vous tente bientôt de venir visiter ma cave fantasticophile (idem pour vous, chère BB).
Je crois que les meilleurs films de trouille sont ceux dont la pellicule souillée a été retrouvée par quelque obscur disciple de l'étrange s'aventurant sur des terres nimbées de brûme où l'on perçoit au loin les hurlements d'une créature indicible...

Yrreiht zetlub (l'un de ces disciples)